Garçon d’ascenseur et toboggan aquatique
Fabian, inadapté mental, n’est encore jamais allé dans un hôtel. Cela faisait longtemps qu’il rêvait d’y passer une nuit seul avec ses parents. Quand la Fondation Lampe Magique a dit à Fabian que ça allait bientôt arriver, son impatience fut à son comble.
Enfin, un jour de novembre de l’année dernière, Fabian s’est rendu avec ses parents à Morschach à l’hôtel Swiss Holiday Park. Très impressionné par la carte magnétique qui permet d’ouvrir la porte de la chambre, il a immédiatement voulu l’essayer lui-même. Il a été enthousiasmé par la simplicité de l’opération. Ensuite, lui et ses parents ont fait une première halte à la piscine de l’hôtel. L’ascenseur – manœuvré par Fabian en personne – les a conduits au grand bassin qui s’étendait à la fois à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur de l’hôtel. Le garçon y découvrit le toboggan et on ne put presque plus l’arrêter. Super ! Il escalada encore et encore l’échelle pour se laisser glisser, fou de joie, jusqu’en bas. Il rayonnait. Quel plongeon !
Le soir, l’hôtel les convia à dîner. Fabian sut tout de suite ce qu’il allait commander : des nuggets et des frites. Après ce savoureux festin, le dessert ne manqua bien sûr pas à l’appel. Fabian s’offrit un frappé qu’il dégusta longuement. Puis, il alla avec ses parents se promener autour de l’hôtel. Ils furent émerveillés par les somptueuses décorations de Noël. Fatigué par les nombreuses sensations de cette première journée, Fabian alla alors se coucher.
Le lendemain matin, après une nuit réparatrice, Fabian, en pleine forme, se dirigea sur-le-champ vers le plantureux buffet du petit-déjeuner. Ragaillardi, il se rendit alors avec ses parents dans la forêt toute proche pour faire quelques exercices de santé sur le parcours Vita. Une fois sa soif étanchée, sa toilette faite et sa valise bouclée, il lui fallut hélas rentrer à la maison.
Pour Fabian, ces deux journées sont inoubliables. Le super toboggan – quelle expérience ! -, la porte de la chambre qui s’ouvre avec une carte et l’ascenseur qu’il a lui-même « piloté » lui resteront longtemps en mémoire.